Le Cap-Vert est d’une époustouflante biodiversité rendant chaque île particulière. Au-delà des paysages souvent spectaculaires, c’est aussi le grand cœur et la générosité de la population, leur indéfinissable « morabeza » et la musique omniprésente.
Qui d’autre que la charismatique Cesária Evora aurait pu porter l’âme de ce pays avec une simplicité aussi désarmante ?
Cet archipel, situé au large du Sénégal, est divisé en deux ensembles géographiques suivant leurs expositions aux alizés du nord-est.
Les îles aux vents sont au nombre de six : Sal, Boavista, Sao Nicolau, Santa Luzia, Sao Vicente, Santo Antao et, au sud, les îles sous le vent : Santiago, Maio, Fogo, Brava.
Cinq espèces sont présententes dont la fameuse Caouanne (150kg) ; c’est ici la 3eme concentration de ces tortues au monde. La tortue est le symbole du Cap-Vert. De grands projets d’infrastructures touristiques sont en gestation : complexes hôteliers, aéroport international, station de désalinisation d’eau de mer…
MaiOasis devra trouver sa place au milieu de ces bouleversements à venir.
Heureusement l’UNESCO a déclaré l’ile réserve mondiale de la biosphère. Elle abrite une grande diversité d’espèces marines, d’oiseaux, de dauphins, de baleines, de coraux intacts ; de plus l’eau et l’air de l’île sont indemnes de pollution.
Peuplée de 7000 habitants, située à 25 km de Praia la capitale du Cap-Vert dans l’ile principale de Santiago, si Maio est l’ile la plus proche de la capitale, elle est la plus délaissée par les politiques de développement.
Maio dispose de 25 km de belles plages ourlées de sable blanc, qui s’étendent autour des quelques rares villages existants. Des eaux turquoises transparentes à bonne température toute l’année invitent à pratiquer de la plongée, le surf, de la pêche ; de la randonnée le long du littoral qui donne l’opportunité de se trouver nez à nez avec des tortues venues pondre sur les plages.
